Les commerces du centre-ville de Marseille vous invitent à entrer dans la Jungle Urbaine du 2 au 27 avril 2013. A cette occasion, 40 commerces exposent les photographies de Gilles Pourtier.
À l’occasion de l’année Capitale européenne de la culture, le projet L’ART EN VITRINE propose aux commerçants d’Aix-en-Provence et de Marseille d’accueillir l’art dans leurs vitrines : l’art habite, habille, détourne les vitrines des centres-villes du 2 au 27 avril 2013.
Articulé autour d’une quarantaine de boutiques du centre-ville de Marseille, le parcours Concrete Jungle, mis en œuvre par l’Atelier Tchikebe, expose les photographies 3D que l’artiste Gilles Pourtier a réalisées en Martinique spécifiquement et propose à tous une traversée de la nature tropicale et exotique en relief !
Concrete Jungle est un parcours original, accessible et ludique ayant pour principe de désigner le centre-ville de Marseille comme un nouveau territoire d’aventures à découvrir équipé d’une paire de lunettes 3D. Ce projet est coproduit par Marseille-Provence 2013 et la Fédération Marseille Centre, avec le soutien des commerces du centre-ville de Marseille, la Ville de Marseille et la CCIMP.
Gilles Pourtier
Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure Photographique d’Arles en 2009, Gilles Pourtier produit des images du réel. Ses photographies saisissent l’essentiel d’un regard, d’un geste, d’un objet ou encore d’un paysage et leur puissance réside dans la pureté et le bruissement d’une forme d’intimité ou de récit personnel de l’artiste.
Les images qu’il a produites pour Concrete Jungle ont toutes été réalisées à l’occasion d’un voyage en Martinique... fruits d’une observation, d’une contemplation et d’une exploration d’une nature exubérante et chaleureuse. Un jeu d’images ou métaphore pour désigner la nature bouillonnante et passionnante que représente Marseille
«D’une expérience marginale au cinéma, la 3D est devenue la généralité et petit à petit les images en relief commencent à s’installer dans notre quotidien. Ainsi, j’ai cherché dans mes premières expériences de spectateurs de cinéma les images marquantes. Et ce furent des images des forêts tropicales de Tarzan, Aguirre, Le livre de la jungle, La guerre des étoiles, etc… qui me revinrent à l’esprit. De même, il y a peu, le film en 3D qui a réellement conquis un large public se déroule dans une sorte de «planéte jungle» : Avatar.
En utilisant des photographies de jungle, je désire convoquer d’une part l’exotisme et, d’autre part le «spectaculaire», deux notions liées aux débuts de la photographie et du cinéma. De la même façon que nous allons souvent au cinéma pour un «ailleurs» et que cet «ailleurs» nous arrive en album photos, nous serons confrontés ici à des vues de ce que nous considérons comme étant au plus loin de notre réalité urbaine et domestiquée : une forêt vierge. En effet, je voudrais souligner à la fois le contraste entre la ville et la nature la plus sauvage mais aussi l’opposition entre surface et profondeur, caché et visible. Du fait de cet écran de verdure, il n’y aura à voir que la verte profusion des végétaux et à se laisser aller dans la forêt, renforcée dans sa présence par l’effet relief. C’est pourquoi l’espace de la vitrine est propice par son double statut d’écran et de support de l’image. Ainsi nous serons incités à pénétrer dans la forêt tropicale. Il s’agit d’une invitation à venir dans l’image au sens strict comme au figuré, à la découverte de ce qui se cache au fond de ces forêts».
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